Consultez
le magazine

Lire le Magazine

CHANGEZ n°3

Télécharger le PDF
le média tourné vers votre évolution professionnelle

Recul du taux de chômage : quels sont les secteurs concernés ?

En ce moment

Selon les chiffres de l’Insee, le taux de chômage en France était de 8 % au 4e trimestre 2020 (18,4 % pour les moins de 25 ans). Comment est calculé ce taux de chômage ? Quels sont les secteurs qui tirent leur épingle du jeu ?

Comment calcule-t-on le taux de chômage ?

Pour mesurer le taux de chômage, l’Insee se base sur une enquête trimestrielle réalisée auprès d’environ 70 000 foyers. L’organisme interroge toutes les personnes de 15 ans ou plus, donc en âge de travailler.

Pour dire si une personne est au chômage ou non, l’Insee se réfère à la définition du Bureau international du travail (BIT). Selon cette définition, pour être considérée comme chômeur, une personne doit répondre aux trois critères suivants :

  • Ne pas avoir travaillé au cours de la semaine de référence de l’enquête ;
  • être disponible pour travailler dans les deux semaines ;
  • avoir entrepris des démarches actives de recherche d’emploi dans le mois précédent ou avoir trouvé un emploi qui commence dans les trois mois.

Pôle emploi dénombre davantage de chômeurs que l’Insee. Sa définition d’un chômeur diffère en effet de la précédente. Cela inclut toute personne pouvant disposer d’une activité réduite et étant inscrite comme demandeur d’emploi, effectuant une recherche active d’emploi ou non. Le calcul se base donc sur le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi.

Dans les deux cas, le taux de chômage est le rapport exprimé en pourcentage entre le nombre de chômeurs et la population active. La plupart des pays utilisent la définition du BIT.

Quels sont les secteurs les moins touchés ?

Le secteur du numérique, les domaines du cloud, de la data analyse, du marketing digital et de la dématérialisation des espaces de travail maintiennent leur croissance. Globalement, les SMACS (social, mobile, analytics, cloud et security) tirent leur épingle du jeu. La crise du Covid-19 a eu pour effet positif d’entraîner l’accélération de la digitalisation des entreprises. Les acteurs directs de cette transformation en tirent profit. C’est le cas des entreprises spécialisées dans la création de sites marchands, le e-learning, l’architecture de sites Internet ou le déploiement d’outils d’intelligence artificielle (domotique, e-sport, e-santé…).

Certains métiers du numérique sont encore particulièrement recherchés par les recruteurs, notamment : développeur mobile et web, développeur Java EE, consultant cloud ou cybersécurité, technicien ou ingénieur chargé du déploiement de réseaux cellulaires, technicien et administrateur réseaux…

Les services à la personne, le domaine de l’hygiène, l’agroalimentaire, le transport et la logistique sont également des domaines moins concernés par le chômage.

Le secteur des services à la personne est le plus porteur, avec, parmi les métiers les plus demandés : les aides-soignants, les infirmiers, les agents d’entretien, les assistants maternels, les aides à domicile, les intervenants éducatifs et sociaux.

Manutentionnaire fait partie des dix premiers métiers qui recrutent. C’est le cas en particulier dans les secteurs du transport, de la logistique et la grande distribution. Un manutentionnaire a pour mission de déplacer et emballer les produits. Juste après en ce qui concerne la quantité d’offres d’emplois, arrive l’employé de libre-service. Avec le développement spectaculaire des commandes en ligne, la demande de préparateurs de commandes croît également. Et cela devrait continuer dans ce sens.

Côté transport, conducteur de véhicule (camion, bus, train…) devrait devenir le métier qui recrute le plus d’ici 2022. De nombreux chauffeurs arrivent en effet en fin de carrière…

#Être accompagné(e)

Vous envisagez une reconversion professionnelle ?

Contacter un(e) conseiller(ère)

Accompagnement finançable à 100% dans le cadre de votre CPF avec 0 euro de reste à charge

#Recevez la newsletter !

Cliquez-ici pour modifier vos préférences en matière de cookies